je suis pas venu ici pour souffrir okay ? ~ zuven

Aven avait passée la matinée en cours, cours de tactique. C’était quelque chose qui n’était pas son point fort bien qu’il n’était pas le plus nul. Heureusement d’ailleurs, il ne supporterait pas, lui qui cherche toujours à être le meilleur. Si son ventre n’avait pas grogné certainement que le jeune spécialiste aurait sauté le déjeuner comme il arrivait de le faire de temps en temps. S’il n’avait pas faim, il passait le temps du déjeuner à s’entrainer ou encore avec sa copine à s’envoyer en l’air. Il fallait dire que les chambres n’étaient jamais remplies le midi, tous allaient manger, c’était donc le moment idéal. Il se trouvait à une grande table avec quelques-uns de ces rares amis alors qu’un homme débarque complétement horrifier. Aven est coupé dans sa phrase, il regarde alors l’homme qui se trouve au sol. Ses sourcils se froncent, une foule se forme autour de l’homme. « Mais allez chercher l’infirmière au lieu de rester là. » dit-il en poussant quelques élèves pour se rapprocher de la victime. « Laissez lui de l’air, écartez-vous. » dit-il part reflexe. Bon il n’était pas médecin, il ne connaissait que quelque base. Il observe alors le corps et peu distinguer une plaie noire. « Qu’est-ce que c’est que ce bordel. » Aven ne savait pas ce qu’il se passait, ce qui était en train d’arriver à cet homme. En réalité il était bien loin de l’imaginer. Certes il avait pu entendre des rumeurs sur ce genre d’attaque, mais il n’y croyait pas. Il pensait que c’était simplement des petits rigolos qui s’amusait à faire peur aux étudiants. Mais voir cette scène ne le rassurait pas vraiment. « Est-ce que quelqu’un a une serviette ou un chiffon, un bout de tissu quoi ? » demande-t-il en regardant autour de lui. Il place ensuite deux doigts dans le cou de l’homme pour prendre son pouls. Il est vivant, heureusement. Peut-être que s’il essuyait le liquide noire il verrait mieux la blessure et comprendrait mieux ce qu’il arrive. C’est une connaissance qui s’avance vers lui et lui tend le bout de tissu. Zus. « Merci. » dit-il simplement avant de l’attraper puis placer le bout de tissus sur le liquide noir.

(c) mars.