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War is Peace - ft Aspen

Edouard Helm
Edouard Helm

Citoyen de Magix

Messages : 59
Points : 1576
Date d'inscription : 12/03/2021
Âge : 23 ans
Occupation : Membre de la confrérie des sorciers. Il se doit de miner les fées, voler le gouter des spécialistes, introduire un chaos organisé en ce bas monde et glisser du dentrifrice dans ton jus d'orange.
Planète d'origine : Domino.
Numéro de dortoir : --
Statut relationnel : Volatile.
Pouvoir : Air
Niveau de maîtrise : Intermédiaire (Winx, Charmix).
Pseudo & Pronoms : Edouard ira.
Faceclaim : Lorenzo Zurzolo
Crédits : @letsheresy @anesidora
Longueur RP : be free

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Sous le grésillement confus des néons, Magix pulse de son essence merveilleuse. Chaque pavé en est habité, chaque pierre, immeuble et monument. Domino était ainsi aussi, jadis. Il n’en a pas souvenir à dire vrai. Il était trop jeune à l’époque, lorsque le manteau blanc d’une givre féerique s’est abattue sur sa demeure.
La fumée sature son espace visuel un instant tandis qu’il expire dans une apathie cauchemardesque. Ils sont des noms disparus dans la nuit, des vestiges d’un temps oublié. Des ténèbres blanches ont envahi les ruines d’une planète à jamais perdue.

Jamais, c’est un peu dramatique se prend-t-il à penser dans un sourire sombre.

La nicotine abrège son impatience. Un peu de cendre sur l’asphalte tandis qu’il arque un sourcil en regardant l’heure.
Fébrile, il l’est toujours – de ces agitations perpétuelles et tranquilles, comme ce pull qu’on ne veut pas quitter malgré la maille qui se dilate. « Monsieur Lucent. » murmure-t-il en premier, le son se figeant sur ses lèvres tandis que la haute silhouette blanche traverse le boulevard pour venir jusqu’à lui. « Vous voilà enfin. » Le murmure se dissous dans la dernière étreinte de ses lèvres autour de la cigarette qu’il finit par jeter dans le cendrier public d’un geste désinvolte. Il salut à nouveau, voix forte maintenant, sourire en trompe l’œil devant l’iceberg. Est-ce qu’Aspen sait ? Est-ce qu’il lui ment ? N’a-t-il pas reconnu son nom ?
Edouard glisse ses poings dans le noir d’encre de son pantalon ajusté. Le costume est taillé sur mesure tout comme l’est son introduction tandis que les deux hommes se dirigent vers l’intérieur du building. « … le médaillon provient en effet de Domino. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, vous m’aviez dit que vous aviez grandi à Solaria, n'est-ce pas ? … » Il sait déjà la vérité mais veut le lui entendre dire, le récit en exergue qui attend seulement d’être conté sur les lèvres de l’étudiant d’Alféa. Le regard de givre est prudent derrière l’épaisse manne de ses cheveux blond platine, intelligent. Edouard esquisse un rire. « Je crois que nous avons le même âge aussi, si vous le permettez, j’aimerai volontiers que nous abandonnions les formalités. Appelez-moi Edouard et je serai ainsi libre de vous appeler par votre prénom.»

Le regard s’alourdit de secrets opaques, celui de deux familles acculées, de deux rejetons sombres comme l’origine du monde, pétris de destructions brûlantes et de renouveaux incertains. La haine est un sentiment viscérale, ancrée, si facile à entretenir. Mais c’est un sentiment et Edouard se laisse bercer par les embruns, refuse de se préoccuper de l’impitoyable réalité de leurs conditions. Refuse ou plutôt ignore.

Huh.

La nicotine lui agace les bronches et il étouffe un toux sèche et saturé de goudron.

L'ironie lui gratte la gorge.

Pour quelqu’un de si léger, il aime un peu trop s’empêtrer les ailes.

Les murs des sous-sols de la Toralv’s sont des portes de coffres, larges, gigantesques - des filles d’acier. Les combinaisons vertigineuses dont les clés résident dans certains pouvoirs. Ils pénètrent dans une pièce particulière mise à l’écart. Ici, des bijoux, vases et autres miniatures peintes sont sous verre. « Ces artefacts sont ici parce qu'ils sont, mmmh, différents dirions-nous. Disons, qu'ils ne sont à priori pas encore apte à la vente. Des babioles parfois, d’autres sont des reliques conséquentes sans doute… cette bague voyez-vous semble avoir des propriétés particulière mais comme nous ne savons pas lesquels nous ne pouvons-nous amuser à la laisser dans la nature ainsi. La magie a ses dangers. » L'anneau sous la vitre passe pourtant inaperçu. Il est encrassé, de la patine verdâtre sur les enchâssures lui donne un aspect peu reluisant à ce qui avait dû être un joyau auparavant. Edouard pivote, le crissement de ses chaussures onéreuses en symphonie perfide sur le sol lisse. « Cela faisait un bon moment que je n’étais venu dans cette pièce je vous l’avoue. Jusqu’à votre message monsieur Lucent. » Il lui décoche un sourire inquisiteur, le regard fixe, le blanc des yeux grésillant. « Aspen. » Il se corrige - même s'il n'y a pas eu d'erreur - comme si cela est entendu dorénavant. « La gourmette que vous cherchez est très particulière. Je ne sais pas si nous l’avons. » Menteur. « Il est vrai que nous ne recevons que bien peu de demandes quand il s’agit de Domino. » Le discours glisse, s’infiltre entre eux. Il le laisse déambuler à sa guise dans la pièce, l’invite tacitement à occuper l’espace. Aspen a de ses relents de banquise figée, des stalactites en guise d’expression. Il est aussi réservé en chair et en os qu’au magiphone. Il y a quelque chose de scintillant dans ses silences, qui aveugle d’une clarté douloureuse, comme la vision d’une nappe trop blanche sous un soleil d’hiver.
Edouard se reprend. « Les familles originaire de là-bas ont généralement été dispersées aux quatre vents et préfère oublier ce qui a été. Puis j’ai vu votre nom et j’ai compris. »

@Aspen Lucent
Aspen Lucent
Aspen Lucent

Étudiant d'Alfea

Messages : 119
Points : 1734
Date d'inscription : 12/03/2021
Âge : 22 ans
Occupation : Etudiant
Planète d'origine : Solaria
Numéro de dortoir : n°1
Statut relationnel : Célibataire
Pouvoir : Glace
Niveau de maîtrise : Avancé (Winx, Charmix, Enchantix)
Zone libre : War is Peace - ft Aspen 988c0ac73e3c383dd92d851e4d8272b1
Pseudo & Pronoms : Leeloo elle
Faceclaim : Oliver Stummvoll
Crédits : PrettyGirl
Longueur RP : Je m'adapte à mes partenaires de jeu

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War is peace ~
Le pas se fait rapide, sur le bitume du trottoir. Pas tout à fait en retard, mais sûrement trop limite pour être tout à fait à l’heure, en fait. C’est que t’aurais pas pensé que la p’tite mamie que t’as aidé à traverser allait vouloir te tenir la crampe si longtemps. Mais tu arrives, enfin. Un simple boulevard à traverser, et t’y voilà. Apercevant déjà celui avec qui tu avais rendez-vous, que tu rejoins en quelques enjambées. «-Bonjour. J’espère ne pas vous avoir trop fait attendre. Léger contretemps sur la route…» Et ça suffira bien. Maintenant, tu étais là, c’était le principal. «-Il était temps que l’on se rencontre, pour parler de tout ça.» Comme souvent, le ton et les mots employés traduisent assez mal l’enthousiasme réel qui se cache sous l’épaisse couche de glace qui te sert de carapace.
Sur ce, tu commences à le suivre, alors qu’il pénètre à l’intérieur du bâtiment. Et la conversation à propos de l’objet s’engage bien vite. «-Le médaillon provient en effet de Domino. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, vous m’aviez dit que vous aviez grandi à Solaria, n'est-ce pas ?…» Et d’ailleurs, la provenance de l’objet était bien curieuse. Ça t’avait surpris. Mais jusque-là, tu n’en avais pas dit grand-chose. «-J’y suis né, et j’y suis resté, oui.» Déclares-tu en le regardant du coin de l’œil. Encore sur la réserve. Car c’est souvent le cas. Avec presque tout le monde. Plus encore lorsque vous ne vous connaissiez si peu. Tu n’es pas de ceux qui accordent leur confiance trop vite, trop souvent, trop facilement et à n’importe qui. Bien au contraire. Et pour l’instant, tu ne préfères pas trop en dire, ne pas trop partager ce qui se cache dans le fin fond de tes pensées.

Le brun se met à rire, avant de proposer de mettre un peu de côté les formalités. Alléluia. En voilà, une bonne initiative. «-Voilà qui me fait plaisir. Volontiers.» Ce sera plus simple. Tu te sentiras un brin plus à l’aise. Bien évidemment, éduqué à la bonne conduite. Mais sans doute un peu trop désinvolte dans l’attitude pour réellement apprécier s’étendre en de longues formules de courtoisies exagérées. Tu continues de suivre le mouvement, parfaitement silencieux, lorsque lui ne parle pas. Pas un grand bavard. Ni un adapte du parler pour ne rien dire. Tu préfères encore te taire. Préférant observer les détails qui t’entourent en chemin. Attention toute particulière lorsque vous finissez par atterrir dans cette salle qui a des allures d’archives de musées. Ce genre de salle où on conserve des objets précieux loin de la vue du public. Ça fait monter en toi une pointe d’excitation, même si ça ne se voit franchement pas sur ton visage. Ayant sûrement l’air aussi aimable qu’une porte de prison. Ton guide du jour t’explique brièvement ce que l’on peut trouver dans cette pièce si singulière. C’est passionnant. «-Je vois…» Réponds-tu, un peu pensif, avant de te pencher pour jeter un meilleur coup d’œil à la bague qu’il montre en exemple. «-Pourtant, à la voir, on ne dirait pas. Ne pas se fier aux apparences, comme on dit.» En tout cas, tu ne voudrais pas de ce truc à ton doigt, pour sûr.
«-Cela faisait un bon moment que je n’étais venu dans cette pièce je vous l’avoue. Jusqu’à votre message monsieur Lucent.» Il accapare de nouveau ton attention. Le regardant alors en arquant un sourcil. «-Aspen.» Rectifie-t-il. Tu reprends alors une expression plus neutre. «-La gourmette que vous cherchez est très particulière. Je ne sais pas si nous l’avons.» Cette fois, on lit enfin une véritable émotion sur tes traits. La surprise. Tu croises les bras au passage. «-Parce que vous n’avez pas vérifié avant de me faire venir ?» Ça sent légèrement le reproche. Non, mais franchement. Depuis le temps que cette histoire te prend la tête. Tu fais enfin le déplacement, et peut-être pour rien ? La perspective de perdre ton temps est relativement déplaisante. Peu de demandes pour Domino, comme si tu y pouvais quelque chose, toi. Tu hausses les épaules, tournes les talons, et commences à arpenter la pièce, observer les divers objets plus en détail. «-Les familles originaire de là-bas ont généralement été dispersées aux quatre vents et préfère oublier ce qui a été.» Ohhh, mais qu’est-ce qu’il te chante, là, au juste. «-J’imagine. Mais ça ne me concerne pas vraiment. Ma famille n’est pas…» Tu ne la termines pas, cette phrase. Parce que la sienne te coupe l’herbe sous le pied. «-Puis j’ai vu votre nom et j’ai compris.» Là encore, ça te surprend, ce qu’il dit. Et ça se voit aisément à la façon dont tu le dévisages, l’air troublé. «-Quoi, mon nom ?» Réponse instinctive, à chaud, tandis que tu reviens vers lui. «-Vous avez compris quoi, au juste ?» Parce que là, il en avait dit trop, ou pas assez.
Pando